En cet hiver
Le jour est long
Notre chair
Devient frisson
Le ciel si gris
Les arbres si vides
Le ciel sans cri
Ce temps est aride
Il me tarde
Le printemps
Que je me farde
A son temps
Que les fleurs se donnent
A notre désir de vivre
Dans cette saison moins monotone
Que les gens admirent
Qu'enfin arrive l'été
Pour apprécier son éveil
Pour aller se baigner
Sous les rayons du soleil
Que les fruits s'amènent
Au creux de nos mains
Que la nature règne
Dès le petit matin
Malheureusement viendra
Le triste automne
Où la nature mourra
Auprès de son trône
Les fleurs qui tombent
Sont faites de feu
Et tout près des tombes
Nous allons dire adieu.
(le 12 janvier 2000)
Seule, sur le banc,
J'attends ton retour.
Que tes lèvres, embrassent les miennes ;
Que tes bras, m'enlacent ;
Que tes mains, caressent mon visage.
Je voudrais que ton arrivée,
Soit la plus belle de toutes.
Qu'on s'offre l'amour qui est en nous ;
Que nos regards se rencontrent ;
Qu'on se serre les mains ;
Et qu'on parle
De cet amour qui nous envoûte.
Cela fait longtemps que je t'attends.
Et aujourd'hui, je t'attends encore.
L'automne et moi,
Nous faisons plus qu'un ;
L'automne et moi,
Avons le même tempérament.
L'automne est froid,
Les feuilles tombent,
Très souvent il pleut.
Moi, j'ai le corps froid,
J'ai mes larmes qui coulent sur mes joues
Très souvent je pleure, coup après coup.
L'automne saison du vent
Saison de mes larmes ;
Ma pensée s'embrouille,
Les feuilles s'enroulent.
L'automne, c'est moi
Moi, je suis l'automne
Moi, je suis sa jumelle
L'automne, fait couler mes larmes en dentelle.
Mes mains ont besoin des tiennes ;
Mes yeux, ont besoin de ton regard velour ;
Mes lèvres, ont besoin de toucher les tiennes ;
Et mon coeur, a besoin de l'amour.
J'ai énormément besoin que tu me soutiennes
J'ai plus envie d'avoir peur le jour
Je voudrais me montrer plus sereine
Je voudrais connaître le grand amour.
Quand je suis avec toi,
Je me sens en sécurité ;
Mais quand je ne suis plus auprès de toi,
Je me sens abandonnée.
J'ai besoin de ta présence
Pour que mon corps ne tremble plus de peur
J'ai besoin de ton apparence
Pour que j'oublie enfin mes malheurs.
Je me suis laissée emporter
Par une grande vague,
Pour faire nauffrage sur une plage
Que je ne connaissais pas,
Que je n'avais jamais vu.
Cette plage,
Je l'ai détesté.
Aujourd'hui, cela à changer.
Car cette plage est calme,
Elle est belle à admirer.
Sur cette plage, je n'étais pas seule.
Il y avait m'a soeur.
Elle est repartie sur cette île à l'horizon,
Dont elle a beaucoup de mal
A donner son amour,
A deux murs qui ne s'entendent pas.
Assise sur le canapé
Elle l'observe
Il a le regard d'un diable
Encore plus beau
Celui d'un vampire
Qui est heureux
D'avaler le sang de sa victime
Leurs regards se croisent sans cesse
Comme si une flamme
Ne cessait de mourir
Et de revivre
Elle se décide à s'approcher de lui
Mais elle a peur qu'il l'a rejette
Comme les loups ont peur du feu
Comme les vampires ont peur de la lumière
Mais il a accordé à cette lumière
Une belle danse
Pourtant à travers ce regard de glace
Elle eu peur qu'il ne l'accepte pas
Mais dans leur histoire
Il y a eu une inversion
Car dans les histoires de vampires
La lumière tue les vampires
Et elle poursuit son chemin
Mais il s'est passé entre eux
Le contraire
La lumière l'a apprivoisé
Et le vampire a fait revivre la lumière
Car elle disparaissait
Petite flamme par petite flamme
Aujourd'hui la lumière n'a plus peur
Car le vampire l'a protège.
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