Tu es l'inconnu que je viens de croiser dans la rue solitaire. Je ne te connais pas encore et pourtant je connais ton parfum, ton odeur, tes bijoux, ta voix, ta façon de marcher, mais toi aussi tu connais déjà tout ça en moi depuis longtemps.
Et si on se sortait de la foule, que l'on se mette à l'écart, que l'on puisse enfin discuter, apprendre à se connaître au plus profond de soi-même?
Si on s'abandonnait un instant près de la fenêtre du château, dans le parc où les oiseaux chantent et dansent pour nous? Au milieu des fleurs qui fleurent bon, sur un banc dans la foule pour se parler enfin. Depuis le temps que l'on se croise, on ne se connait pas encore entièrement. En particulier, que tous les deux, dans le fin fond d'un champs de blé désert, simplement pour rire ensemble, sans penser au lendemain, sans réfléchir à l'avenir, sans se soucier du présent, vivre que nous deux au milieu de la foule énorme qui nous empêche de se connaître, d'être ensemble, de se sentir, de se carresser l'un l'autre sans jamais vouloir se préoccuper de la foule qui nous entoure pour la vie. Retournons se mélanger à la foule comme des étrangers, se revoir comme avant, refaire notre rencontre, allons avec nos amis inconnus qui nous ont appris à nous connaître sans jamais être ensemble. Allons connaître d'autres personnes. Nous vivrons que tout les deux et la foule en pleine solitude dans ce silence immortel qui nous emprisonne pour toujours : soit notre solitude, soit la peur de la foule énorme qui s'avance vers nous, qui veut nous emporter alors que l'on s'est battu pour s'en défaire de cette innondable mer de gens immense qui nous fait tant peur maintenant repartons tout les deux vivre notre vie en brisant notre solitude, nous pourrons enfin être libre
S'en sortir car c'est la vie qu'ils ont choisi, leur peur est devenu leur vie.
Adieu mon amour.
Magali est élève en classe de BEP Carrières Sanitaires et Sociales
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